Peu d’entre nous ont goûté à la coopération, qu’elle soit à la maison puisqu’il fallait obéir ou qu’elle soit à l’école parce qu’il fallait suivre les règles.
La transmission s’est faite autour de la compétition, c’est à dire la comparaison, tu as vu ta sœur comme elle a de bonnes notes. Au sein de la classe, le classement des élèves laissent apparaître que seuls, les jeunes qui sont en haut du palmarès ont “bien fait”. La position de dernier n’est pas enviable et en plus, on nous le confirme à la maison aussi.
Alors cette éducation s’insère aussi dans nos compétences émotionnelles. Elle en devient criante.
Un enfant à qui on a donné de son temps, de son argent et de faire une activité pour lui faire plaisir et bien :
– Il est insupportable qu’il n’éprouve pas de joie !
– Il est insupportable qu’il pleure !
– Il est insupportable qu’il ne nous montre pas sa reconnaissance !
Et c’est là, que vous allez crier “Et moi ! Tu ne me demandes pas si ça me fait plaisir d’être ici. Et moi aussi je suis fatiguée ! Puisque tu n’est pas gentil, et bien tu n’auras pas de goûter, on rentre directement à la maison”
C’est votre colère qui prend toute la place.
Cette injustice ressentie à faire votre maximum alors que vous, quand vous étiez enfant, on ne vous accordait pas autant de place et de bons soins.
Vous êtes en compétition émotionnelle avec votre enfant et vous voulez gagner, être le premier !
Prenez conscience de ce qui se joue.
Et n’oubliez pas que votre enfant est complétement dépendant de vous, alors que vous l’adulte, vous pouvez accueillir vos propres émotions et mettre en place des solutions qui vous conviennent.