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Quand j’ai arrêté de TOUT faire

Cela a sûrement commencé,

par un jour de ras le bol.

Un de ces jours, où la fatigue était présente et que la longue liste des choses à faire me paraissait insurmontable.

La colère s’est pointée. Ce sentiment d’impuissance qui s’auto-alimente par les pensées du type « en plus, ils ne se rendent pas compte du temps que cela prend »  « Est-ce qu’ils vont s’en apercevoir ? » « Toute cette énergie pour rien, dans 2 heures, ce que j’ai fait sera invisible… »

Mon action s’est faite sur la durée.

J’ai commencé par réfléchir à ce qui était important pour moi.

Je me suis aperçue, par des tests, que mon co-parent était plus susceptible sur la propreté du sol, que moi. Il a donc de lui-même pris en charge cet acte ménager.

J’ai une liste de 5 plats qu’il aime cuisiner afin que je sois délestée de cette action quand je n’en ai pas envie.

Il est en charge de l’othodontie : se rendre aux rendez-vous et de s’en occuper au quotidien.

Nous ne sommes pas un couple ou la répartition de la charge domestique et d’éducation est égale entre le co-parent et moi. 

Comme la majorité des familles, je prends en charge les 2/3 des travaux domestiques.

Ce qui me rend disponible aujourd’hui pour moi, puis pour ma famille, c’est de me rendre compte de cet état de fait.

Puis, de reconnaître l’immense boulot que je fais et de m’en remercier.

Ensuite, par petites touches, je précise les actions que j’ai faites pour les rendre visibles aux personnes qui vivent avec moi.

Et puis, de temps en temps je me questionne. Est-ce que c’est vraiment nécessaire de le faire maintenant ? En ai-je envie ?

Le co-parent participe aussi, au changement de société que l’on souhaite voir advenir.

Et vous ? Des changements dans la répartition des tâches ?

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